Notre Dame de Paris
Notre-Dame de Paris, également connue sous le nom de la Cathédrale Notre-Dame, est une célèbre et historique cathédrale catholique située au cœur de Paris, en France. La construction de la cathédrale a commencé en 1163 et a été achevée près de deux siècles plus tard, en 1345. Elle est largement considérée comme un chef-d’œuvre de l’architecture gothique française.
En plus de ses caractéristiques architecturales impressionnantes, Notre-Dame de Paris est importante pour son riche patrimoine. Elle a été témoin de nombreux événements importants, notamment des couronnements et des mouvements révolutionnaires. Elle a également subi des dommages considérables lors de l’incendie dévastateur survenu en 2019. L’incendie a détruit sa flèche et son toit et a causé des dommages significatifs à l’intérieur. La cathédrale est maintenant en reconstruction pour restaurer sa gloire d’origine.
En tant que l’un des monuments les plus célèbres de Paris, Notre-Dame de Paris attire des millions de touristes chaque année, avec de nombreux visiteurs venant admirer sa beauté, s’émerveiller devant son histoire et rendre hommage à son importance dans la culture et l’histoire française.


La façade et les portails
En 1196, la mort de l’abbé Sully affecte l’avancement des travaux : en l’absence de plans clairs, les maîtres d’œuvre hésitent sur la marche à suivre. De 1200 à 1250 se déroule la deuxième phase des travaux, marquée par des évolutions dans le style de l’édifice. La façade adopte le dessin d’un carré approximatif, de 43 m de hauteur sur 41 m de largeur, sur lequel sont posées les tours Sud et Nord qui culminent à 69 m. Cette structure dite « harmonique » évoque le symbole médiéval de la trinité : trois bandes verticales surplombent les trois portails, celui du milieu étant plus large. Chaque portail est dédié à un thème liturgique majeur. Ensemble, ils ont pour fonction de composer une bible de pierre, un livre d’images pour rendre visible et lisible l’histoire de la Bible aux croyants illettrés.

Le premier portail construit vers 1200 est consacré à sainte Anne
La mère de Marie. De conception gothique, on y voit la Vierge en majesté, c’est-à-dire Marie tenant l’enfant Jésus et trônant sur le monde terrestre. Jésus, entouré des symboles de son pouvoir et accompagné par deux anges, tient le Livre de la Loi

Le deuxième portail est celui de la Vierge
Il se trouve à gauche, ou au nord. Datant des années 1210-1220, il représente la mort de Marie et son ascension au paradis où elle est faite reine du Ciel sous les yeux d’une assemblée d’anges et de patriarches. Selon la liturgie chrétienne de l’époque, elle remplit le rôle de sauveur de l’humanité. Dans ce portail, la sculpture ne fait plus corps avec le mur : on passe du bas-relief à la statue. De plus en plus dégagées de l’architecture, les statues perdent l’aspect immobile et fantastique des figures romanes.
Le dernier portail ajouté au centre de la façade dans les années 1220 est celui du Jugement Dernier. Il représente l’épisode du Jugement Dernier tel qu’il est raconté dans l’Évangile selon saint Matthieu. Sur le linteau inférieur, les morts ressuscitent et s’avancent devant l’archange Michel, en charge de juger leurs âmes. Les élus sont conduits, à droite du Christ, vers le paradis, tandis que les damnés suivent un Diable qui les entraîne en enfer, à gauche. Présidant à cette scène, le Christ apparaît en sauveur de l’humanité, entouré de sa cour céleste d’anges et de saints, représentés dans les voussures du portail.

Les vitraux

La rosace Sud
La rose sud, dit aussi « rose du midi » est offerte par le roi saint Louis. Elle est édifiée en 1260 en écho à la rose nord, édifiée vers 1250.Sa conception est l’œuvre de Jean de Chelles, puis de Pierre de Montreuil. Elle mesure presque treize mètre de diamètre. Avec la claire-voie sur laquelle elle repose, la hauteur totale de vitrage atteint près de dix-neuf mètres.
Les vitraux de Notre-Dame comptent parmi les chefs-d’œuvre de l’art gothique. L’art du vitrail marque l’originalité de l’architecture médiévale. Ils couvrent près de mille mètres carrés de surface. Certains sont d’époque, d’autres sont largement restaurés.
L’art du vitrail se développe au XIIe siècle. Le percement des murs de l’architecture gothique permet l’épanouissement des grandes verrières et matérialise une intention spirituelle lancée par l’abbé Suger à la basilique Saint-Denis : offrir aux fidèles la sensation d’entrer dans l’édifice comme dans un écrin monumental baigné d’une lumière colorée. Les chantiers successifs de Chartres, Paris et la Sainte-Chapelle permettent la maitrise de la technique Pour fabriquer des vitraux d’une grande intensité de couleurs, il est nécessaire de disposer de pigments en grande quantité, rares et onéreux. Ils proviennent parfois de pays lointains comme le lapis-lazuli, extraits dans les mines d’Afghanistan, avec lequel obtenir un bleu profond. La qualité des vitraux de Paris prouve les importantes dépenses financières recueillies et engagées dans la construction de la cathédrale. En architecture, la rosace est la forme de la baie ajourée dans le mur, alors que la rose est le nom du vitrail.

La rosace Nord
La rosace nord éclaire la célébration de la messe aujourd’hui comme lors de la construction de Notre-Dame car on situe le premier autel au devant du chœur. La correspondance de ces deux fleurs jumelles articule les deux autres perceptions du temps que la liturgie unit en un seul instant puisqu’elle commémore le passé et permet aux fidèles de participer déjà à l’éternité.

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