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Arc de Triomphe

L’Arc de Triomphe est un monument célèbre situé à Paris, en France. Il a été construit au cours du 19ème siècle sur ordre de Napoléon Bonaparte. Son objectif était de rendre hommage à l’armée française et de commémorer les victoires des guerres révolutionnaires et napoléoniennes françaises.

La construction

C’est au lendemain de la bataille d’Austerlitz que Napoléon Ier ordonne, le 18 février 1806, la construction d’un arc de triomphe sur la place de l’Étoile à Paris pour commémorer les victoires de ses armées.

L’architecte Jean-François Chalgrin est chargé de réaliser les plans du monument mais il meurt en 1810 et plusieurs architectes prennent la relève, tel Louis-Robert Goust. Interrompus sous la Restauration (1814- 1830), les travaux reprennent en 1830 avec l’architecte Guillaume-Abel Blouet. Commencée le 15 août 1806, la construction du monument, dédié aux armées de la Révolution et de l’Empire, s’achève trente ans plus tard le 29 juillet 1836, sous le règne de Louis-Philippe.

L’Arc est classé monument historique depuis le 6 février 1896. Il est, aujourd’hui, le monument qui symbolise le mieux Paris dans le monde entier, avec la tour Eiffel et le palais du Louvre.

Les façades

Les dimensions du monument sont colossales : l'Arc mesure 49 mètres de haut et plus de 45 mètres de large. L'arc des deux grandes façades atteint plus de 20 mètres de haut pour une largeur de 14,50 mètres. Une grande frise orne les quatre façades de l'Arc et représente les grands personnages de la Révolution française et de l'Empire ainsi que le retour des armées napoléoniennes d'Italie et d'Égypte. Le décor sculpté de l'Arc est formé de quatre groupes statuaires imposants : côté avenue des Champs-Élysées, à droite, « Le départ des Volontaires, appelé la Marseillaise » sculpté par François Rude et à gauche, « Le triomphe de l'Empereur » sculpté par Jean-Pierre Cortot, côté avenue de la Grande Armée, les deux hauts reliefs sculptés représentent la « Résistance » à droite et la « Paix » à gauche.

La voûte

La grande arche formée d'une voûte en berceau ornée de caissons sculptés de rosaces.

À l’intérieur des grands et petits arcs sont gravés les noms des généraux et des batailles célèbres de la Révolution et de l’Empire. Témoin des évènements majeurs du XIXème siècle, l’Arc de Triomphe revêt également une forte symbolique militaire. En effet, toutes les inscriptions gravées sur l’Arc rendent hommage aux disparus et glorifient les armées françaises depuis la Révolution jusqu’aux conflits du XXème siècle. 660 patronymes et 128 noms de batailles (en plus des 30 noms apparaissant sur les frontons) sont inscrits sur les parois du monument.

Sur le sol, des plaques de bronze commémorent des évènements importants de l’histoire : la proclamation de la République le 4 septembre 1870, la restitution de l’Alsace-Lorraine le 11 novembre 1918 et l’Appel du 18 juin 1940. Cinq autres inscriptions sont gravées au sol du côté de l’avenue de la Grande Armée. Elles commémorent les conflits majeurs du XXème siècle : la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), la guerre d’Indochine (1946-1954), la guerre de Corée (1950-1953) et la guerre d’Algérie (1954-1962).

La flamme sous l'Arc de Triomphe

La flamme

« ICI REPOSE UN SOLDAT FRANÇAIS MORT POUR LA PATRIE 1914-1918 » signale la tombe du Soldat Inconnu aux passants.

À la suite du traumatisme de la Première Guerre mondiale (1,4 million de morts – 3,6 millions de blessés – plus d’un million d’invalides civils et militaires), les autorités nationales et les associations organisent le culte de la mémoire des soldats morts pour la France afin de perpétuer aux travers de lieux symboliques, l’exemple de leur patriotisme et de leur sacrifice. L’Arc de Triomphe au même titre que Verdun et Rethondes est ainsi mis en valeur.

L’idée d’un culte rendu à la dépouille d’un soldat inconnu qui représenterait tous les combattants français tombés au champ d’honneur lors de la Grande Guerre germe dès 1916. Au travers des journaux de l’époque, la bataille du lieu d’inhumation se joue. Ce n’est que le 8 novembre 1920 que la Chambre des députés puis le Sénat vote une loi instituant l’inhumation d’un soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe.

C’est ainsi que le 10 novembre 1920, à Verdun, le soldat Auguste Thin, avec à ses côtés, André Maginot, ministre des Pensions, désigne le soldat inconnu parmi 8 cercueils, contenant les corps de 8 soldats français non identifiés pris dans 8 des 9 secteurs du front, « de la mer aux Vosges ». Il est transféré sous l’Arc de Triomphe le 11 novembre 1920 puis sera inhumé à son emplacement définitif le 28 janvier 1921.

Anciens combattants

150 associations d'anciens combattants s'engagent à raviver la Flamme tous les soirs à tour de rôle selon un calendrier et des rites établis. Fondée en 1925, déclarée le 16 octobre 1930, l'association La Flamme sous l'Arc de Triomphe, désigne le général Gouraud, mutilé de guerre et gouverneur militaire de Paris comme son premier président, ceci jusqu'en 1946, date de sa mort.

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